Publié le :
23/03/2018 12:33:49
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ACTUALITÉS ET CONSEILS EN MATIÈRE D'AUTO-DÉFENSE
D'après les statistiques de l'Institut Médico-Légal de Paris, l'arme blanche est la plus utilisée au cours des homicides volontaires. Ainsi, 32 % des armes recensées de 1993 à 2013 sont des armes blanches. Le couteau est l'arme de prédilection des agresseurs, des violeurs car il est d'un accès aisé. Très facile à dissimuler, le délinquant peut faire surgir son couteau d'un geste durant l'agression et créer de gros dommages à sa victime. Face à une arme blanche, de multiples scénarios peuvent se jouer et la situation sera forcément aléatoire.
Précisons déjà une règle primordiale : on n'intervient jamais à mains nues sur un détenteur de couteau car les risques d'être blessé, voir mortellement, sont trop grands. L'idéal est d'anticiper les dangers en ayant une bonne connaissance des lieux que vous fréquentez et des routes qui y mènent.
Il est aussi intéressant d'avoir sur soi une bombe lacrymogène qui permettra de maintenir l'agresseur à distance en le faisant larmoyer et suffoquer ou un taser légal pour le paralyser. Il existe des tasers puissants de poche et pas chers. En dehors du shocker ou de la matraque électrique, vous pouvez vous équiper d'une matraque télescopique (petites quand repliées) ou d'une alarme de poche.
Dans le cas où vous seriez démuni de ce genre d'armes de défense, nous allons vous indiquer quelques règles de base. Vous pouvez mettre des atouts dans votre manche par des techniques maîtrisées d'auto-défense qui peuvent largement augmenter vos chances de sortir indemne d'une agression.
Il n'y a pas d'amour-propre qui tienne en matière de survie : si votre agresseur veut quelque chose, donnez-le-lui sans discuter ! Si vous le pouvez, évaluez le lieu en repérant d'éventuels complices et la meilleure voie de sortie et partez en courant jusqu'à un endroit où il y a du monde et des témoins. Dans ce cas, il est intéressant d'avoir une petite alarme personnelle dans sa poche pour alerter le maximum de monde et faire reculer son assaillant.
Pour fuir, placez bien vos appuis au sol et sprintez. Votre salut dépendra de votre potentiel et de celui de votre agresseur, d'où l'importance d'un entrainement en amont. Couvrez, si possible, votre fuite en faisant tomber des obstacles derrière vous pour gêner votre poursuivant.
Et si la fuite s'avère impossible ? Premièrement, le calme et la lucidité sont vos meilleurs atouts. Utilisez une technique éprouvée de gestion du stress : la respiration consciente ventrale. Maîtrisez votre respiration et recentrez-vous sur l'agresseur en évaluant exactement qui vous menace. Est-il alcoolisé ou drogué ? A quelle distance se trouve-t-il ? Est-il seul, accompagné ?
Ensuite, observez l'environnement, détectez une arme ou un bouclier potentiel : mur, table, voiture, sac à main, chaise, etc. Ignorez autant que possible le visage ou les insultes de votre adversaire. Soyez attentif à son langage corporel : par exemple des tremblements peuvent révéler sa peur. Sutout, ne perdez jamais son arme de vue.
Orientez-vous de trois-quarts pour protéger votre corps. Levez vos bras au niveau de votre plexus. Vos paumes sont ouvertes vers le bas, dans un geste d'apaisement. Cette position permet une réactivité optimum pour protéger les zones vitales (gorge, cœur, yeux, artères) avec la face externe des bras.
De surcroit, des témoins éventuels verront votre tentative d'apaisement. Ainsi, légalement vous montrez votre état de légitime défense. Vos genoux sont déverrouillés, vos jambes légèrement écartées et décalées. Vous êtes ainsi stable, souple et prêt à riposter.
Être en mouvement constant peut vous rapprocher d'un lieu ou d'un objet utile à votre défense. Si votre agresseur attaque, vous devez esquiver. Puis, jetez-lui quelque chose ou détournez rapidement le regard et faites un signe de la tête, comme si vous saluiez quelqu'un derrière lui pour le déstabiliser.
Pour les plus entraînés : dès son attention détournée, ciblez son bras pour lui faire lâcher le couteau. Pour ce faire, voici une technique de self-défense qui a fait ses preuves : avec votre main en garde déviez son avant-bras avant de le saisir. Avec l'autre main, appuyez sur le dos du poignet : l'arme tombera (effet ténodèse). Concluez rapidement : amenez-le au sol avec une luxation de l’épaule. Bien sûr, cette technique demande de l'entrainement pour être précise et puissante.
DOMICILE, TRAVAIL,
POSTE, POINT RELAIS...
C'EST VOUS QUI CHOISISSEZ !
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